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Vendre en ligne avec Prestashop ou WooCommerce ?

Le commerce en ligne

Depuis quelques années, beaucoup de particuliers et de micro-entreprises se lancent dans le commerce électronique. Il faut donc passer par une première phase qui est de déclarer son activité, puis de choisir le meilleur outil pour présenter et vendre ses produits.

Prestashop et WooCommerce

Ces deux outils sont destinés au commerce en ligne, utilisés généralement pour gérer des boutiques de petite et moyenne taille.  Il y a bien entendu d’autres solutions plus ou moins connues comme par exemple Magento, produit assez lourd et complexe à manier, destiné plutôt à des sites comportant des dizaines de milliers de références, mais nous resterons sur la comparaison entre ces deux solutions destinées aux TPE et PME.

Prestashop est un produit conçu et destiné entièrement à la gestion totale d’une boutique : gestion commerciale, relation client, gestion des stocks, etc… C’est un logiciel français donc adapté aux normes commerciales exigées en France (taxes, etc…). Prestashop est donc une solution autonome, parfaitement complémentaire d’un site web (un vrai site !) auquel on associera un blog, idéal pour la diffusion rapide de contenu.

WooCommerce, par contre, est une extension de WordPress. C’est à dire que l’on greffe une boutique à un moteur de Blog. Pourquoi ceci ? Il faut revenir à l’histoire de WordPress, développé au départ pour gérer du contenu pur, sous forme de blog. C’est donc bien un CMS : Content System Manager (Système de Gestion de Contenu en français). Il est donc possible de créer des blogs sans une ligne de code, par opposition aux sites web nécessitant un codage HTML et CSS. Donc, pour attirer le client, WordPress a développé des extensions, et une communauté, afin de permettre la création de pseudos sites. Donc un « site WordPress » est un gros amalgame de textes, d’images, d’extensions, le tout géré par une base de données complexe.

Donc à ce niveau WordPress devient « site et blog » sur une seule interface. Attention, ce n’est qu’une apparence car, comme je le disais, WordPress reste un CMS et n’est donc pas du tout assimilable à un site web.

La grande mode du 2 en 1 s’accompagne maintenant d’une extension supplémentaire : WooCommerce (et autres) afin de passer au 3 en 1 : site, boutique et blog  – quel miracle !!! Voyons ce qu’il en est.

Prestashop

Prestashop est une solution open source, donc gratuite, dédiée 100% au e-commerce. Il faut disposer d’un hébergement php, d’un nom de domaine et installer Prestashop en quelques clics. C’est en général le travail du Webmaster qui se chargera de paramétrer votre hébergement, charger et installer la boutique, ses extensions, faire les mises à jour et vous préparer l’interface. Le vendeur n’a donc plus qu’à se concentrer sur son métier : vendre ses produits.

Points positifs

Prise en main assez facile – l’interface présente une gestion claire des produits, des clients et des ventes. Une bonne connaissance de l’utilisation d’un logiciel bureautique suffit, il ne faut pas programmer quoi que ce soit.

Le Back-office (interface de gestion) est  très complet. Il est associé à des fonctionnalités présentes sous forme d’extensions, gratuites ou payantes.

Il est adapté aux mobiles.

L’aide est très présente sur le web, grâce à une grande communauté Prestashop (francophone), on reste rarement bloqué sur un problème. La documentation en ligne est très complète aussi.

C’est un produit destiné à la vente et non pas à remplacer un site web. L’interface de base est simple mais efficace et surtout sécurisée. Il est possible de changer le design en appliquant des templates (payants), exactement comme WordPress. Mais ce n’est absolument pas obligatoire.

Gestion facile et complète des commandes, stocks et produits – la base fonctionne aussi bien avec des boutiques de quelques dizaines de produits que quelques milliers de références.

Le paramétrage d’une fiche produit est très complet, il est très simple de trouver des extensions concernant les remises, coupons, parrainage etc.. La gestion des prix variant selon la quantité, ou selon les dates (promos) est aisée.

Les statistiques de vente sont très fournies : CA, meilleurs produits, panier moyen, etc

Il y a plus de choix de modules de paiement et de solutions de transport que dans WooCommerce, et de plus, Prestashop gère le multi-langage et le multi-boutique car il sait gérer aussi les taxes et ventes à l’international.

Ses inconvénients :

On entendra que la plupart des thèmes et modules sont payants. C’est vrai pour les thèmes, mais rappelons que ce n’est pas indispensable. Le tout est de voir comment vous intégrez la boutique dans vos outils web. Etant un CMS 100% « eCommerce ready », il n’est pas prévu de créer un site vitrine avec prestashop – c’est un peu compliqué au niveau du design et du contenu, car ce n’est pas la vocation première du produit. Les amateurs du 3 en 1 seront donc frustrés. Ceci dit, il ne faut pas oublier que lorsqu’un visiteur clique sur le lien « boutique » de votre site, il arrivera sur la boutique, que ça soit en ligne interne (boutique incluse dans le site) ou externe (boutique indépendante). Le 2 ou 3 en 1 est vraiment accessoire, nous y reviendrons.

Points à souligner

Par contre pour un budget limité, on  peut travailler sur le Prestashop équipé de son template de base, fourni gratuitement, au lieu de partir sur un template qui ne nécessite du développement sur-mesure. Une bonne nouvelle est que les extensions réellement nécessaires pour la sécurité de la boutique sont gratuites.

Il en est de même pour le paiement : les modules de connexion Stripe, paypal, la Poste et autres sont gratuits. Il faut noter que Prestashop est compatible avec les modules bancaires comme Monetico, utilisant donc un terminal de paiement virtuel. Il y a quelques dizaines d’euros de frais mais vite rentabilisés par les frais bancaires nettement moins chers que ceux des solutions « gratuites ».
Concernant le transport, des modules sont fournis gratuitement par les grands noms du marché : Chronopost, colissimo, le Relais etc… Ces modules calculeront automatiquement les frais de transport en fonction de la distance et du délai. C’est une chose de moins  à gérer.

Il est donc tout à fait possible d’obtenir une boutique efficace, avec un grand nombre de produits, de changer facilement les visuels, les promos, la mise en avant de produits, etc… et de disposer d’un outil efficace pour la gestion des clients, des ventes et des stocks sans devoir acquérir de modules spécifiques.

WooCommerce

Bien qu’étant un plugin (extension) de WordPress, WooCommerce offre de nombreuses fonctionnalités. Il ne faut pas perdre de vue que c’est une « couche ajoutée » aux très nombreuses couches qui composent WordPress.

Le Plugin est gratuit et s’installe assez facilement.

La prise en main est facile, la personnalisation est aisée, on trouve plus facilement de ressources gratuites

C’est une solution correcte pour les très petits budgets ou les petites boutiques qui répond à la majorité des besoins grâce à de multiples Add-ons. Attention, ici aussi certains sont payants.

WooCommerce  convient donc pour les boutiques en ligne vraiment épurées.

La version est compatible mobile.

Concernant la gestion de vos produits et la logistique, les Add-ons répondent à des besoins intéressants : vente flash, compte à rebours, questionnaires clients, gestion des abonnements, etc

Comme WooCommerce s’installe sur WordPress, nous sommes dans l’esprit « tout en un ».

Ses inconvénients :

Le coût : Certains Add-ons sont payants et au final, une solution complète peut vite monter.

La personnalisation du site nécessite des connaissances en programmation.

Revenons sur le tout en un : attention, WooCommerce n’est pas compatible avec tous les thèmes. S’il faut intégrer une boutique à un WordPress existant, il sera parfois nécessaire de passer par une refonte totale du site et donc des coûts d’intervention supplémentaires.

WooCommerce ne gère pas le multi-langage et les taxes à l’international.

Il y a peu de choix dans les modules de paiement par rapport à Prestashop, et peu de solutions de transport.

La gestion des stocks et les suivis des commandes sont plus complexes.

Conclusion

WordPress étant l’un des CMS les plus utilisé au monde, son extension WooCommerce l’est tout autant, bien qu’elle soit encore dépassée en France par Prestashop. WooCommerce est à réserver pour les petites boutiques de quelques références ou les tout petits budgets. Quoi que la course au référencement demandera des extensions assez chères.

Prestashop est un CMS « Made In France » et est par conséquent, très utilisé en France. Les principales extensions sont gratuites mais certains add-ons, payants, sont très vite rentabilisés.
C’est un vrai produit dédié au commerce, il est donc conseillé pour les boutiques en ligne ayant une un catalogue produit plus important. Il est de plus idéal pour la gestion des produits, des stocks, des clients et des ventes et permet une réelle intégration de modules bancaires professionnels très sécurisants. c’est donc le choix que nous préconisons.

Il faut noter un dernier point : on dit toujours qu’un bon ouvrier doit avoir de bons outils. A mon sens, un site web, un blog et une boutique sont des produits différents :

  • Le site web est une vitrine, une doc en ligne, écrite en HTML et CSS, répondant facilement au référencement par les moteurs de recherche. Ce sont en effet des pages « textes » stockées sur les serveurs (votre hébergeur), et lisibles directement par les robots de Google et autres.
  • Les blogs sont destinés au rédactionnel. Vous renforcerez le référencement de votre site en le liant à un blog, qui sera lui aussi parfaitement identifié par les moteurs de recherche. Par contre, les données sont stockées dans de grosses bases de données, et les blogs transformés ou utilisés comme site à part entière posent des soucis aux robots. La navigation dans la base et la gestion des liens internes, virtuels, n’est pas aisée et il faut passer des heures à utiliser des plugins spécifiques pour essayer de compenser ce souci.
  • Les boutiques sont destinées à la vente. Pensez à Amazon : un site hyper moche mais efficace. Les clients viennent sur votre boutique pour acheter et non pour lire votre biographie ou vos états d’âme.

La structure idéale à mon sens est simple : un site vitrine, un blog et une boutique, reliés ensemble. 3 entrées et des liens externes : c’est déjà bon pour le référencement. Les produits sont adaptés à leur fonction, vous ne perdrez donc pas de temps à bidouiller. Vous pourrez alors vous consacrer à la tâche que vous vous êtes fixée sur le moment : mettre un produit en ligne, communiquer, gérer les clients… Exactement comme dans une boutique physique. Le tout en un n’a aucun sens.

Je terminerai par cette remarque : installer une boutique en ligne est exactement comme construire un magasin. Il faut définir le concept, les plans, les produits, les prix… Il faut gérer les ventes, les envois, les clients, les éventuels retours, les aspects légaux et administratifs… En général c’est un poste pratiquement à temps plein. Les entreprises possédant déjà un magasin sont souvent obligés d’embaucher une personne dédiée à la boutique en ligne. Il ne faut donc jamais se lancer à la légère dans la création d’un site commerce. N’hésitez donc pas à nous consulter pour parler de vos projets.

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3 Comments

  • 09/06/2020 at 14h39
    Divers

    Bonjour je suis vendeuse sur les réseaux et j hesite a me faire une boutique en ligne

    REPLY
    • 11/06/2020 at 11h43

      Pourquoi hésiter ? Des solutions simples existent, n’hésitez pas à me contacter.

      REPLY

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