Les robots sont plus nombreux que les humains sur le web.
Les robots étaient déjà plus nombreux que les humains sur le web en 2016. Actuellement ils représentent plus de 58% du trafic Internet mondial, selon diverses études, et cette tendance ne fera que s’accentuer considérablement à l’avenir.
La science-fiction adore nous montrer des sociétés futuristes où humains et robots cohabitent. Nous sommes encore loin de cette image, mais il y a apparemment un espace où les machines sont déjà plus nombreuses que nous, et cela depuis un moment : le Web.
Si l’on exclut l’année 2015, où les humains ont brièvement repris le dessus, cela fait près de dix ans ans que les robots comptent pour plus de la moitié des utilisateurs d’Internet. Bien entendu, ce ne sont pas des robots humanoïdes surfant sur le net mais plus précisément des programmes – appelés algorithmes – qui surfent sur le net. On utilise souvent l’abréviation « Bots » pour les nommer.
Les bons et les mauvais bots
Parmi ces utilisateurs particuliers, il convient de distinguer les bons des mauvais robots. Les bons algorithmes sont généralement destinés à enrichir les données des moteurs de recherche. Ils sont gérés par des administrateurs de sites Internet, d’applications mobiles, ou encore des sociétés de sécurité. Ils écument Internet à la recherche de contenus à référencer afin de les diffuser à leurs utilisateurs. Ces bots, très utiles, représentaient 22,9% du trafic l’année dernière.Invasion de bots sur le net
eci dit, ce n’est pas surprenant. Déjà dans les années 1990, les premières cartes sont livrées par Sound Blaster étaient accompagnées d’un programme qui « faisait la conversation ». Il vous posait des questions (texte et voix) et vous répondiez (texte). Le point original était ce côté vocal, mais en fait, si on entrait dans le jeu, le système posait des questions et rebondissait sur des mots clés, pour lancer d’autres questions. Ce n’est qu’au bout de 20 minutes que l’on pouvait observer une certaine redondance. Et ce programme fonctionnait sur UNE DISQUETTE !

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